Le bien-être au travail : une réalité déjà ancrée

Être bien au travail, c’est le désir d’un nombre croissant de salariés.

 

Les entreprises comprennent l’intérêt qu’elles ont d’offrir des conditions de travail satisfaisantes pour un engagement croissant de leurs salariés et une performance accrue. Une étude de l’Ifop parue l’an dernier révèle que 7 salariés sur 10 déclarent être bien dans leur travail.

“Aujourd’hui, les entreprises n’ont plus le choix. Elles doivent s’adapter et proposer des mesures.” explique Carole Lepelley, une responsable de développement RH qui publie régulièrement un classement des entreprises où il fait bon vivre. Elle ajoute : “Par exemple, la Maïf s’est équipée de bornes pour mesurer l’humeur des collaborateurs. Ainsi, le DRH peut mieux orienter sa politique envers ses salariés, dont le développement de compétences.”

Mieux travailler, mieux se former

Le développement des compétences apparaît comme la priorité pour améliorer le bien-être au travail, d’où le développement d’actions de formation professionnelle. Viennent ensuite la gestion des fins de carrière des séniors et l’information sur la santé au travail. La flexibilité du temps de travail et le télétravail apparaissent également comme des enjeux importants, tout particulièrement dans les professions liées au numérique.

Développement durable

Une politique forte de RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) apparaît selon 33% des salariés comme l’initiative de leur employeur la plus à même de donner du sens au travail des salariés, selon une étude menée par Ipsos en juin 2017.

Une évaluation collective et non plus individuelle, l’octroi de congés pour du bénévolat, des congés supplémentaires, le droit à la déconnexion, un poste de Chief Happyness Officer au sein de la structure, voilà quelques-unes des mesures plébiscitées par les salariés. Un domaine important d’opportunités pour le secteur de la formation professionnelle qui a déjà commencé à s’emparer du sujet.

19/12/17 à 14:19